Charlie… Des chansons pour ne pas oublier…

Mes préférées, à ce jour :

Charlie (Tryo)

10 Janvier 2015

« Tignous était notre ami. Nous dédions cette chanson à sa famille et à toutes les victimes de ces terribles journées… » Tryo

Le site officiel de Tryo

Les paroles : Charlie (de Tryo)

Le « plus » : La chanson est téléchargeable gratuitement au format mp3.

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– M – Comme un seul homme

18 janvier 2015

Le « plus » : La chanson est téléchargeable gratuitement au format mp3.

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Et quelques autres…

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Tété

Paris 12 janvier 2015.

« Nous avons tous été marqués par ce qui s’est passé en ce debut janvier. L’envie d’écrire s’est imposée naturellement, comme une sorte de baume, en attendant de peut-être mieux comprendre un jour l’incomprehensible. » […] Tété

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Francis Lalanne

le 11 janvier 2015, dans la nuit à Forges-Les-Eaux.

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Grand Corps Malade

9 janvier 2015

« J’ai écrit ce texte cette nuit. John Mamann l’a mis en musique ce matin. Je voulais le partager avec vous. » Fabien

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JB Bullet (sur la musique d’Hexagone, de Renaud)

8 janvier 2015

« Bonjour à tous,
Suite à vos demandes je mets cette vidéo sur YouTube. Je n’ai pas l’habitude de faire des chansons » JB Bullet

Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard, Au rendez-vous allemand, 1945, Les Editions de Minuit

2015 !

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« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns.

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier.

Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.

Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.

Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.

Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.

Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »

Jacques BREL, 1er janvier 1968 (Europe 1)

Cup Song ? Cup Song… Cup Song !!!

Il y a quelques mois, je découvrais… ça !

Début mars, lors d’un week-end de folie, j’ai été initiée à ce rituel… et depuis, il trotte continuellement dans ma tête ! 😉

J’ai donc exploré la toile pour trouver toutes les informations possibles, que je vous livre ici.

Origines de la « Cup Song »

A l’origine, le « cup game » (jeu des tasses, ou jeu des gobelets) est un jeu d’enfants, consistant à répéter un rythme donné, alternant des mouvements réalisés avec un gobelet, des frappés avec les mains, sur la table (ou sur le gobelet lui-même).

Le jeu peut être joué par de nombreux joueurs assis autour d’une table et est souvent joué dans de grands groupes. Chaque joueur possède une coupe et à l’unisson les joueurs tapent le rythme défini à l’aide de leurs tasses.

Le jeu peut devenir « compétition » : quand un joueur fait une erreur dans le rythme, il doit abandonner le jeu ; le jeu continue jusqu’à ce qu’un seul joueur reste.

D’où vient la Cup Song ? (sur le site nuddz)

Quand le « Cup Game » devient « Cup Song »…

Première chanson à utiliser les « Cup » percussions :

Screen Door, de Rich Mullins (1987)

Et, sans doute la plus connue actuellement :

You’re Gonna Miss Me, interprétée pour la première fois par la Carter Family en 1931, puis reprise sous le titre « Miss Me When I’m Gone ».

L’association du rythme et de la chanson a été pour la première fois faite par le groupe «Lulu and the Lampshades».

Plus récemment, la Cup Song a été popularisée par l’actrice et chanteuse Anna Kendrick, qui l’interprète dans le film «Hit Girls» (2012).

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Alors ? Prêts à vous lancer ?

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Le rythme du « cup game » :

cup_game

La séquence peut se réaliser indéfiniment.

Le détail des gestes à réaliser :

Le « cup game » commence avec un gobelet placé à l’envers devant chaque joueur. En supposant un joueur droitier, le rythme se déroule normalement comme suit:

« clap » = frappé des mains (comme un applaudissement)

« tap » = frappé sur le gobelet, ou sur la table

Séquence 1

  • Clap 2 fois
  • Tap 3 fois, plus rapidement, mains en alternance (sur le haut du gobelet, ou sur la table, de chaque côté du gobelet)
  • Clap 1 fois
  • « grab » = Prendre le gobelet avec la main droite
  • « front » = Déplacer le gobelet vers la droite, le poser sur la table (toujours en position « à l’envers »)

Séquence 2

  • Clap 1 fois
  • « under » = Prendre le gobelet avec la main droite, de sorte que le gobelet soit maintenant à l’endroit
  • « hit » = Frapper le haut du gobelet (à l’extrémité ouverte) sur le plat de la main gauche ouverte, de façon à faire un bruit creux qui sonne
  • « floor » = Frapper le gobelet sur la table (en position « à l’endroit »), sans le lâcher
  • « grab » = Passer le gobelet dans la main gauche
  • « pat » = Frapper la main droite à plat sur la table
  • « pass » = De la main gauche, passer le gobelet à droite (la main gauche passant au-dessus du bras droit, en croisant) : le gobelet revient alors à sa position de départ, à l’envers sur la table en face du joueur de droite.

Répéter la séquence ci-dessus indéfiniment.

Certaines versions comportent des variations où les joueurs échangent leurs gobelets pendant l’exécution du rythme, ou claquent les mains avec un autre joueur.

Version « cisteurs des PdlL » : inverser main droite et main gauche pour la séquence 2 (A la fin de la séquence, on passe donc le gobelet à gauche… Bonne chance !)

Besoin d’un tutoriel en images ? Lentement ? C’est ici…

ou là…

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La rythmique est OK ? Et si on ajoutait le chant ?

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A suivre…

J’écris

J’écris des mots bizarres

J’écris des longues histoires

J’écris juste pour rire

Des choses qui ne veulent rien dire.

 

Ecrire c’est jouer

 

J’écris le soleil

J’écris les étoiles

J’invente des merveilles

Et des bateaux à voiles.

 

Ecrire c’est rêver

 

J’écris pour toi

J’écris pour moi

J’écris pour ceux qui liront

Et pour ceux qui ne liront pas.

 

Ecrire c’est aimer

 

J’écris pour ceux d’ici

Ou pour ceux qui sont loin

Pour les gens d’aujourd’hui

Et pour ceux de demain.

 

Ecrire c’est vivre.

 

Geneviève Rousseau

Le dormeur du val

C’est un trou de verdure où chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud